[Episode 3] Chez Ernest Stern

Le taxi d'Adrien s'immobilise en haut de la rue indiquée par son patron dans le quartier Galata, où l'on retrouve le plus d'étrangers à Istanbul. Il passe devant une petite église puis finit par localiser la maison qu'il cherche. Un bruit le met immédiatement sur ses gardes : un grand Européen brun est en train de tambouriner sur la porte en appelant Stern à haute voix. Adrien reconnaît à sa façon de prononcer le nom que l'homme est anglophone.

Alors qu’on a à l’image le grand type qui vocifère le nom de Stern, la caméra effectue un travelling arrière jusqu’à Adrien. Celui-ci scrute rapidement les alentours avant de faire un pas en avant. Une main dans la poche et sa valise dans l’autre, le voilà qui s’avance discrètement en direction du grand inconnu.

Adrien tient à savoir ce qui se trame ici et il est bien décidé à faire ce qu’il faut pour ça. Il suit donc son instinct qui lui dit que l’urgence prime quant à la situation de Mr Stern. Le grand Européen peut être une menace… Le fait qu’il recherche le même homme que notre Irlandais n’est certainement pas une coïncidence.

Alors, même si Adrien n’a plus de revolver depuis qu’il a rendu l’arme du truand aux autorités italiennes ; place à l’action !


Jet de Discrétion (voir http://tetishery.free.fr/des/index.php )

Istanbul, 1934.

Flash back, contours de l'écran floutés, cela faisait deux semaines que John était arrivé dans l'ancienne cité de Constantinople, son voyage depuis Delhi avait été des plus épuisants. Il était descendu dans un hôtel modeste de la ville, attendant un client qui ne le contacterait probablement pas, le commerce d'antiquités rares était bien calme ces temps-ci, il fallait bien l'avouer. Alors l'Irlandais s'était mis en tête de tuer le temps avec le peu d'argent qui lui restait en poche. Ses pas le menèrent bien vite à une table de poker dans un tripot d'Istanbul où venaient jouer des occidentaux trop sûr d'eux, tout comme lui. Il prit part à une partie palpitante autour de laquelle était réuni un groupe de traîne-savate, un Allemand nommé Dietrich, deux frères Français, Yves et Roland Moulin, et un certain Ernest Stern. John ne savait pas vraiment d'où il venait, il avait un drôle d'accent qui en mélangeait plusieurs en même temps, une véritable cacophonie linguistique. Il n'empêche que tout cela n'empêcha pas Connelly de remporter la partie et de remporter 300$ par un tête-à-tête avec ce Stern grâce à un full aux rois par les as.
Cependant il y avait un hic, Stern n'était pas ce qu'on pouvait appeler un bon payeur, il s'était enfui à toute jambe et avait disparu dans les ruelles d'Istanbul avant que John n'ait pu le rattrapper. Mais on n'arnaque pas John Connelly sans en payer le prix, dès le lendemain il se mit à la recherche d'Ernest, il dû employer quelque peu la manière forte pour soutirer des informations mais il finit par avoir une adresse, dans le quartier Galata.
Gros plan sur le poing de Connelly qui tambourine sur la porte verte, à la peinture écaillée, de la maison d'Ernest Stern.

"Stern ! Stern ! Je sais que tu es là vieille charogne ! Tu me dois du fric alors ouvre moi tout de suite avant que je défonce ta porte ! M'oblige pas à être méchant !"

Le baroudeur irlandais remonte un peu son sac à dos sur son épaule, laissant involontairement voir son holster contenant son Colt 1911. Il aspire une bouffé d'air pour continuer ses cris mais il s'arrête net en apercevant un inconnu portant une veste en cuir usée et un chapeau qui essayait de ne pas se faire remarquer.

"Vous êtes qui vous ?"

Après que le type se soit retourné, Adrien fait encore quelques pas en sa direction pour s’arrêter à deux trois mètres de lui. S’ensuit un gros plan de sa mine sévère tandis qu’il redresse son chapeau pour mieux voir le grand gaillard.

_ "Je vous retourne la question" lance-t-il alors dans un anglais qui se veut rude. "D’où connaissez-vous Stern et que lui voulez-vous exactement ?"

Pendant qu’Adrien prononce ces quelques mots, la caméra fait un rapide gros plan sur le revolver qui dépasse légèrement de la veste du mystérieux Européen avant de revenir sur le visage d’Adrien. A voir son regard, ce dernier a remarqué que cet homme avait une arme.

A l’écran, la tension est palpable.

Vision panoramique glissant de droite à gauche autour d'Adrien, suivant le regard de John à la recherche d'une possible embuscade commanditée par Stern pour éviter de payer. L'Irlandais se radoucit et jette un dernier regard vers la fenêtre de Stern donnant sur la rue avant de faire quelques pas vers l'inconnu aux rouflaquettes, John le dominait de presque une tête en taille.

"Je m'appelle John Connelly. Ce fumier d'Ernest Stern me doit 300$ que j'ai gagné au poker contre lui il y a deux jours, et depuis aucun signe de vie ! Mais s'il croit qu'une minable porte peut m'arrêter, il se trompe lourdement."

Sans un mot de plus, John fait volte face et jette son sac à dos au sol avant de se positionner à deux mètres de la porte, pour prendre un peu d'élan.

"Mais vous n'avez pas répondu à ma question. Et qu'est-ce que vous lui voulez à Stern, vous ?"

Il n'attend pas la réponse de l'homme qui semble en savoir presque autant que lui sur Stern, et envoit un violent coup de pied dans la porte verte pour l'enfoncer. Apparement ce pauvre type doit avoir des problèmes à régler avec beaucoup de monde. Pauvre Ernest.

Test pour enfoncer la porte

John Connelly a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

Au moment où le pied lancé à pleine vitesse allait toucher la porte, celle-ci s'ouvre, et Connelly perd l'équilibre, trébuchant en avant sur quelques pas avant de retrouver son équilibre. L'homme qui a ouvert la porte est un grand balaise portant un costume usé en tweed. Il s'adresse aux deux hommes d'une voix monocorde :

- Vous êtes les émissaires de Monsieur Siccard, je suppose. Pas besoin d'être aussi violent. Monsieur Stern va vous recevoir. C'est la porte en face.

Il quitte la maison sans plus s'intéresser aux deux hommes.

Connelly ? Cet homme a le sang chaud, normal pour un Irlandais s’amuse Adrien avant d’afficher à nouveau une mine austère au moment où l’armoire à glace passe devant lui. Quant à celui là…

Plan rapproché d’Adrien qui dévisage le gros bras en costume, et ce sans se soucier d’une quelconque bienséance.

_ "Il y a quelque chose qui cloche, ce type n’a rien d’un majordome" déclare l'Irlandais une fois que l'individu baraqué disparaît au coin d’une maison. Il se retourne subitement pour s’adresser à Connelly. "Je cherche Stern car il doit m’aider à me rendre en Indochine. Il connaît le type pour qui je bosse. Même si je ne l’ai jamais rencontré, je serai prêt à parier que si ce Stern fuit quelque chose, ce ne sont pas vos trois cents dollars !"

Adrien rentre dans la maison et pose sa valise dans l’entrée. Rapidement, il s’approche de Connelly pour lui serrer la main : "Adrien Calvar."

L’aventurier jette un bref coup d’œil autour de lui puis se dirige vers la porte derrière laquelle Ernest Stern doit se trouver. Plan général des deux Irlandais qui s’apprêtent à rentrer dans la pièce.

_ "Monsieur Stern !?" brame Adrien alors que sa main tourne déjà la poignée, lentement.

John manque de peu de s'étaler dans la poussière au moment où le Goliath en tweed ouvre la porte de la maison de Stern. Coupé dans son élan, Connelly trébuche et titube avant de pouvoir retrouver son élan juste avant de percuter le ventre du géant, gros plan sur le visage du baroudeur à quelques centimètres du complet en tweed. Il se redresse et épouste ses vêtements en regardant l'homme disparaitre dans les ruelles d'Istanbul. John tourna la tête vers Adrien pour répondre à sa remarque.

"Effectivement, pour en avoir vu souvent je peux vous dire que ce type n'a pas le profil habituel d'un majordome, ils sont plus... maigres."

L'Irlandais affiche alors un large sourire jovial et semble intéressé quand son compagnon parle de l'Indochine.

"L'Indochine ? J'y suis déjà allé une fois, le seul problème est qu'il y a beaucoup trop de Français. Et en ce qui concerne Stern, je veux bien le débarasser de ce dont il a peur s'il me donne 300$ de mieux."

Connelly tend à son tour la main et serre celle d'Adrien avec une forte poigne, une poigne d'Irlandais.

"Enchanté."

John ramasse son sac et se le jette sur le dos avant de suivre l'autre à l'intérieur. Mais quelque chose l'interloque.

Calvar ? C'est de quelle origine ce nom ? Comme ça d'un coup de tête je dirais hispanique mais vous n'avez pas le type latin."

Le baroudeur se tient prêt à dégainer son Colt 1911 alors qu'Adrien s'apprête à ouvrir la porte, deux précautions valent mieux qu'une.

_ "C’est Breton, donc de France" souffle Adrien en esquissant un léger sourire suite à la remarque de Connelly quant au trop grand nombre de Français en Indochine. "Mais si vous le voulez bien, laissons ces salutations en suspens pour le moment…"

Un plan rapproché s’effectue alors, nous montrant Calvar faire un signe de tête à Connelly quand celui-ci pose sa main sur son arme. Dans la seconde, les deux personnages s’engouffrent dans la pièce !

Un petit homme dégarnie dans un costume cintré sursaute en voyant les deux Irlandais faire irruption dans la pièce. Il s'adresse à eux dans un français parfait, si ce n'est un léger accent difficilement identifiable :

- Que me vaut tout cette fanfare ? Vous êtes les émissaires de monsieur Siccard, je suppose. Ernest Stern, enchanté.

Il se lève et leur fait signe de s'asseoir d'un mouvement du bras avant de se rasseoir lui-même.

- Vous avez la marchandise à ce que je vois. Beau travail.

_ "Je vous remercie, mais ça n’a pas été de tout repos" répond Adrien dans un français bien à lui. Il ôte ensuite son chapeau avant de continuer. "Alors excusez cette entrée fracassante monsieur Stern. Je suis un peu tendu ces temps-ci et j’ai eu vite fait de m’inquiéter comme vous n’étiez pas présent à notre rendez-vous. D’ailleurs, puis-je savoir pourquoi ?"

Adrien s’est placé de façon à avoir un œil aussi bien sur John que sur Ernest. Après tout, il n’a jamais vu Stern auparavant mais Connelly, lui, dit l’avoir rencontré il y a deux jours. L’aventurier attend donc de voir la réaction de l'un ou l'autre de ces deux hommes, afin d'être sûr qu’il a affaire à la bonne personne.

Décidément, Adrien n’arrive pas à chasser le mauvais pressentiment qui l’habite.

Il parle français ? John n'arrive pas vraiment à se souvenir exactement du visage de Stern, juste de cet anglais ponctué d'un accent étrange, il relâche la crosse de son Colt 1911 et retrouve son calme, il s'était mentalement préparer à jouer des muscles pour intimider Stern, mais la vue de cet individu le fait douter. Il remonte la sangle de son sac sur son épaule et s'avança vers l'homme dégarni. Il tourna la tête vers Adrien.

"Un instant Adrien."

Gros plan sur le visage de John qui repose son attention sur le petit homme en costume, il lui parle en anglais, d'un ton qui se veut dur.

"Vous me reconnaissez ? Si vous êtes M. Ernest Stern, vous devez comprendre ce que je dis."

- Bien sûr que je comprends, répond-t-il en anglais. Asseyez-vous donc, messieurs.

Il sort trois verres et leur sert un sidi-brahim qu'il sirote avec modération avant de reprendre.

- J'ai eu de nouvelles instructions de la part de monsieur Siccard, messieurs. Un télégramme.

Il sort un télégramme de son tiroir et le pose sur le bureau, le faisant glisser vers eux.

Citation :

A Ernest Stern

Agents peuvent laisser colis dans vos mains ... stop ... Vous prenez en charge les opérations pour reste du voyage ... stop ... Félicitations et récompenses à mes deux employés

Michel Siccard

Adrien se penche pour lire le télégramme.

_ "Et bien voilà qui n’est pas pour me déplaire" affirme-t-il ensuite d’un ton enthousiaste en se laissant tomber sur une chaise.

L’aventurier pose le colis sur le bureau tout en en profitant pour saisir le verre de sidi-brahim qui lui est destiné. Mais au moment où il s’apprête à le porter à sa bouche, il s’arrête brusquement.

_ "Toutefois, j’espère que vous comprenez dans ladite récompense les 400 dollars que vous semblez devoir à Mr Connelly ?" lance Adrien en levant son verre à l’attention des deux hommes qui se trouvent en sa compagnie. "Les bons comptes font les bons amis !"

Le visage barré d’un large sourire, l’Irlandais est sur le qui-vive. Il attend de voir si sa ruse va porter ses fruits.

"Félicitations" ? Tsss, Siccard n’est pas genre d’homme à s’embarrasser de telles flagorneries estime Adrien. Je n’aime pas ça et je ne peux pas laisser le colis sans être véritablement sûr de ce type, d’autant plus que Connelly n’a pas l’air de le remettre…

L'homme a une seconde d'hésitation, puis il fait, en sortant un portefeuille en cuir de sa poche intérieur :

- Bien sûr. Où avais-je la tête. $400, donc.

Il sort quatre billets de cent et les place sur la table devant lui. Ses mains disparaissent ensuite sous le bureau, hors de vue.

Ni une ni deux ; Adrien suit son intuition. Pour lui, cet homme n’est pas Stern !

_"Sláinte !" dit-il en jetant le contenu de son verre au visage de celui qu’il pense être un imposteur.

Dans la foulée, l’aventurier bondira par-dessus le bureau pour tâcher de maîtriser le larron avant qu’il n’ait le temps de réagir…


Jet de… sidi-brahim dans la margoulette !

Adrien Calvar a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

L'homme reçoit de l'alcool plein les yeux et pousse un hurlement. Il se couvre le visage de ses mains, révélant ainsi qu'il avait mis la main sur un pistolet qui chute lourdement sur le bureau.

Au même instant, la silhouette du gorille que les deux aventuriers ont vu disparaître plus tôt au coin de la maison se dresse dans l'encadrement de la fenêtre, arme au poing.

[le gorille a 7 en Initiative, Stern n'agit pas à ce tour.]

Adrien n’attend pas que le type à la mine patibulaire se raboule pour sauter sur le soi-disant Ernest Stern. Et oui : Comme la caméra nous le montre, notre aventurier n’hésite pas à saisir le pistolet qui se retrouve sur le bureau dans le même mouvement ! A cœur vaillant, rien d’impossible !

Avant tout, il va balancer son épaule dans la poitrine de l’imposteur ! Ensuite, comme il sera en contact avec son infortunée victime, il devrait être à l’abri du complice qui hésitera à faire feu, problème qu’Adrien ne se posera pas…

Nan mais c’est vrai à la fin, ça commence à faire beaucoup là quand même !!


Jet de "mon épaule dans ta cage thoraxique !"

Adrien Calvar a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

Bah, et Connelly dans tout ça ?

[oui on me laisse pô répondre ]

Tout se déroule très vite, le soit disant Stern se retrouve avec de l'alcool dans les yeux après que Calvar lui ait jeté son verre en poussant un juron en gaélique irlandais, surprenant pour un homme portant un nom breton. Adrien se jette sur l'imposteur qui n'a pas le temps de se remettre de la brûlure, les deux hommes commencent à se battre.

"Je ne pense pas que vous ayez besoin de mon aide Adrien."

Juste après avoir fini sa phrase, Connelly voit le colosse vêtu de tweed faire irruption dans la pièce avec un revolver dans la main. Le sang de l'Irlandais ne fait qu'un tour, hésitant un instant devant le géant il se jette sur le côté dans une roulade.

Jet de roulade

John Connelly a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

[Je réserve le jet du sac à dos pour une prochaine fois monsieur le Scénariste ]

La fenêtre éclate sous l'impact des balles qui sifflent tout près de Connelly et viennent percuter le mur en un éclat de platre. Celui-ci, grâce à ses réflexes aiguisés, à tirer son revolver de son holster pendant sa roulade et a maintenant le gorille en joue.

Adrien, lui, a assené un violent coup d'épaule dans le torse de Stern qui accuse le coup et se retrouve soufflé, et plutôt décider à se rendre qu'à se battre.

[Stern a reçu 10 points d'encaissement. Round 2]

[Interlude inintelligible] Chers téléspectatrices et tâteurs, il est bon de savoir que "Sláinte" n’est non pas un juron mais un mot emprunté à la poésie gaélo-irlandaise qui signifie "Santé" (ou "à la bonne votre") ! Voilà le mot que tout le monde se doit de connaître, et ce en chaque langue, pour pouvoir vivre en paix avec son prochain. Si tel était le cas : moins de guerre, de famine… et de syphilis. En attendant, revenons-en aux aventures de nos solides gaillards ! [/Interlude inintelligible]


… Adrien est trop occupé par ses propres actions pour voir ce qui se trame entre Connelly et le type à la mine patibulaire. L’aventurier fait en sorte de maîtriser celui qui dit s’appeler Stern, via une clé de bras par exemple, et en lui posant sa propre pétoire sur la tronche…

Et puis si ce dernier peut lui servir de bouclier face au gus en tweed qui a la gâchette facile, pourquoi pas ?


Jet de Bagarre

Adrien Calvar a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

Gros plan sur le visage de Connelly qui se concentre pour viser son assaillant qui a fait voler une partie du mur en morceaux, John ne pense à rien d'autre. Il est en plein dans sa ligne de mire. La caméra descends jusqu'à avoir le canon du Colt 1911 dans son champ. Une explosion de feu et de métal jaillit de l'arme en direction de l'homme en tweed.

Jet de tir

John Connelly a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

Stern est maîtrisé et immobilisé par Adrien dans une clé vicieuse.

La cartouche de Connelly siffle au ralenti alors que l'homme pivote pour se mettre à couvert. Finalement, le temps réel est remis en route au moment où la balle traverse le chapeau du gorille qui décolle sous la violence de l'impact.

Plan sur l'extérieur de la maison, le gorille en tweed s'élance, tentant de fuir la fusillade, laissant son chapeau derrière lui.

Visuel d’Adrien qui place son genou dans le dos de sa victime dorénavant allongée sur le sol, face contre terre. L’aventurier s’empresse alors de jeter un œil vers la fenêtre d’où le gus en tweed a tiré. Soulagé de voir que la gâchette facile prend la tangente, il décide qu’il ne va pas tarder à faire de même. Mais avant cela, il est bien décider à y voir plus clair dans toute cette affaire !

Adrien relâche légèrement sa prise afin de pouvoir saisir le portefeuille qui se trouve dans la poche intérieure de son captif.

- Eh, interpelle-t-il Connelly en lui jetant le portefeuille, laissez ce type filer plutôt que de gâcher vos balles. Dites moi plutôt si ce cafard est Stern ou non à la fin !? Comme vous n’êtes pas fichu de le reconnaître, peut-être que vous trouverez une pièce d’identité là-dedans !

Adrien colle alors le revolver qu’il a en main derrière l’oreille de leur hôte avant d’y souffler les mots suivants :

- De toute façon, je vais vous interroger et c’est un foutu cadavre que la police turque va trouver si vous ne vous mettez pas à table sur le champ !


Jet d’Intimidation

Adrien Calvar a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :

Le chapeau du grolard s'envole sous le coup de feu de John qui a malheureusement raté sa cible. L'homme en tweed finit par faire volte face et s'enfuir sur les toits d'Istanbul. De son côté, John se relève et tourne la tête vers Adrien qui semble avoir maîtrisé l'imposteur. Renoncer à une poursuite ? Et puis quoi encore ?

"Vous m'avez bien regardé ? J'ai l'air d'un type qui laisse s'échapper une proie ?"

Et sans rien ajouter d'autre, John empreinte la fenêtre et se retrouve dehors un instant après, regardant de droite à gauche pour retrouver le colosse.

Jet de Physique + Athlétisme

John Connelly a effectué 1 lancé(s) d'un (d20.) :