05) Raffut (Italie)

Brooke Jefferson est assise à son bureau, mettant à jour ses notes sur la châsse avec un air attristé : il est évident qu'elle espérait déjà avoir fait beaucoup plus de progrès à cette date.

Un bruit la sort soudain de sa concentration, plan de l'archéologue de dos se retournant brusquement : un objet est tombé dans la pièce d'à côté, la chambre d'Andrew. Pourtant elle sait qu'il n'est pas ici et elle sait aussi que les employés de l'hôtel sont déjà passés plus tôt...

Le plan suivant se passe à l'entrée de l'hôtel, au même moment. Une voiture à l'arrière de laquelle est assis l'archéologue Australien Andrew Roweri fait son entrée dans le parc et se gare devant le bâtiment où un groom vient ouvrir la porte pour laisser sortir son passager.

Après être sortit de sa voiture, Andrew paya pour la course et donna un billet au groom avant de se diriger vers le hall. Arrivé devant l'entrée, il ôta son chapeau et observa un moment les passants l'air inquiet, puis il se rassura, il n'avait vu personne le suivre il passa un moment la main dans la poche de son manteau, vérifiant la présence rassurante de son colt. Puis il entra et se dirigea vers le guichet.

- Professeur Roweri, j'aimerais récupérer ma clef.

Il patienta un instant avant de demander.

- Personne n'a laissé de message ou m'a demandé?

Brooke tend l'oreille quelques secondes. Silence. Intriguée, elle enleva ses lunettes et les posa sur le bureau. L'atmosphere très tendue de ces derniers jour fit que Brooke était devenue très méfiante. Consciente qu'elle était un peu sur les nerfs en ce moment, Brooke se dit :

"Je deviens sûrement paranoïaque, andrew serait probablement rentré plus tôt..."

Elle remis ses lunettes et repris son travail, cela ne dura que quelques secondes avant qu'elle ne lève une nouvelle fois la tête. L'archéologue cette fois se leva et s'approcha doucement du mur qui séparait sa chambre et celle de son collegue. Elle hésita. Elle enleva ses lunettes et colla l'oreille au mur pour écouter si il y avait de nouveaux bruits

(Je suppose qu'il faut faire un jet de dés ?)

jet

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Le Dr Jefferson colle son oreille au mur mais ne parvient plus à entendre le moindre bruit suspecte.

La caméra fait un plan du couloir où la porte de la chambre du professeur Roweri est entrouverte. Deux hommes en costume s'en éloignent à pas feutrés, l'un d'eux glissant dans sa poche intérieur une enveloppe craft. Ils se dirigent vers les ascenseurs.

A la réception, le jeune homme qui l'accueil lui dit que deux hommes ont demandé s'il était dans sa chambre, mais que lorsque celui-ci leur a annoncé que non, ils n'ont pas voulu laisser de messages.

- Très bien... Merci.

Il prit sa clef et monta jusque sa chambre la main sur son arme. Il
était étrange qu'on le demande sans même laisser le moindre message, ne
serais-ce qu'un nom ou un numéro de téléphone.

- Il se passe quelque chose... marmonna-t-il.

Il arriva devant la porte de sa chambre et vérifia si elle était ouverte ou non.

Brooke entend maintenant des pas distincts et décidés dans le couloir se diriger vers la chambre de son collègue.

Andrew atteind la porte de sa chambre. Le couloir est vide et sa porte fermée. Il l'ouvre d'un geste circonspect, mais elle est fermée comme il l'avait laissée.

[Fais-moi un jet de perception + Recherche
Seuil 8]

Perception + Recherche.

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Andrew jette un coup d'oeil à droite à gauche, mais rien ne lui paraît anormale dans sa chambre.

En entendant les pas dans le couloir, Brooke décida de sortir par curiosité, et ayant entendu un premier bruit dans la chambre d'Andrew pour s'assurer que tout était normal. L'archéologue ouvre discrètement la porte de sa chambre et jette un coup d'oeil dans le couloir. Vide. Elle sort, toujours ses lunettes à la main et s'approche de la chambre de son collegue. Elle aperçoit alors que la porte est entrouverte. La jeune femme décida de prendre son courage à deux mains, elle poussa violemment la porte en appellant :

"Andrew ?"

Constatant qu'il n'y avait personne dans sa chambre, Andrew posa son chapeau sur le dossier d'une chaise et ôta son manteau, tout en sortant son pistolet de sa poche, pistolet qu'il posa sur le bureau. Il sursauta quand on prononça son nom et saisit son arme avant de reconnaitre la voix.

- Oui, c'est moi. Entrez miss Jefferson je vous en pries.

Il lui ouvrit la porte et l'invita à entrer.

"Brooke fût soulagée de voir son collegue. Elle entra et demanda:"

- J'ai entendu du bruit venant de votre chambre il y a quelques minutes et vous comprenez... avec ces derniers evenements... j'avoue que je suis inquiète et sur mes gardes... Depuis combien de temps êtes-vous ici ?

"L'archéologue montra des signes de nervosité, elle tripota ses lunettes et elle avait un regard inquiet."

- Quelqu'un dans ma chambre? questionna Andrew, qui sentait sa tension s'élever à nouveau. Je viens à peine d'arriver...

Il observa alors la chambre en redoublant d'attention, en quête d'un quelconque trace qu'aurait pus laisser quelqu'un qui cherchait quelque chose dans sa chambre.

Poussé par les soupçons de Brooke, Andrew commence à chercher partout dans sa chambre. Il pense avoir tout fouiller quand soudain, il se rue sur un des tiroirs de son bureau qu'il a négligé et découvre que l'enveloppe dans laquelle il conservait les photos des hiéroglyphes a disparu !

- Les photos! Les photos!

De rage Andrew donne un coup de pied dans son bureau avant de s'asseoir sur sa chaise l'air en rage. Reprenant un peu son calme:

- Excusez moi professeur Jefferson... Ils ont volé les photos... Sûrement les services secrets italiens! Et nous ne pouvons rien faire pour les récupérer! Nous ne pourrons même pas avancer sur la signification des hiéroglyphes tant qu'on n'aura pas récupérés la châsse!

Brooke restait stupéfaite, elle était paralysée par la surprise et la colère. Elle s'assit sur le lit et mis la tête dans ses mains. Après quelques secondes elle releva la tête et soupira :

"- Qu'est ce qu'on va faire Andrew ?"

L'archéologue avait les larmes aux yeux, et était sur le point de craquer. Elle déglutit avec difficulté et dit d'une voix étranglée comme si elle se parlait à elle même :

"- Mais qu'est ce qu'ils veulent ? Pourquoi s'acharner sur nous ?"

Andrew se leva et arpenta la pièce de long en large.

- Pourquoi? Pourquoi... Pourquoi porter un intérêt si grand à la châsse? Savent-ils quelque chose que nous ignorons? Ce n'est pas normal, comment une simple découverte archéologique, égyptienne qui plus est, peut provoquer ceci?

Les questions venaient, les réponses elles restaient en suspend...

Il y eut un long moment de silence. Brooke resta là, pensive. Puis elle leva la tête vers Andrew et le regarda dans les yeux, elle déclara d'un ton sûr :

"- Parlons-en à Mlle Di padova. Elle saura sûrement quoi faire et pourra nous aider. Qu'en pensez-vous Andrew ?"

Elle fit une légère grimace et déclara :

"-Il n'y a que ça à faire, nous ne devons pas nous laisser aller. Il faut agir !"

Brooke se leva d'un bond et remis ses lunettes sur son nez, elle monta le ton :

"-Je ne veux pas qu'on se laisse faire, je tiens à cette châsse et nous ne laisserons pas manipuler par ces Italiens !"

Reprenant constance:

- Je vous en prie miss Jefferson, reprenez votre calme. Je ne fais pas confiance en miss Di Padova, ses raisons de nous aider de la sorte ne sont pas claires... Quelque chose me dit que elle aussi sait quelque chose que nous ignorons tous les deux.

Il prit néanmoins son manteau comme pour partir.

Brooke regarda son collegue et demanda :

"Alors qu'allons-nous faire ? Et ou allez-vous ?"

Les deux archéologues étaient seuls dans ce pays inconnu où on cherchait à empecher leur projet d'avancer. Lucia Di padova aurait pu être une alliée mais si le professeur Roweri se méfiait mieux valait en faire autant, c'était un homme qui réfléchissait beaucoup, alors que Brooke perdait rapidement son sang-froid. Alors, Brooke dit :

"Commen_ons plutôt par appeler la reception pour rpévenir qu'il y a eut un vol. Qu'en pensez-vous ?"

- Appeler la réception? Et que leur dirons nous? Appeler la police? Voyons miss Jefferson, c'était la police. L'hôtel ne bougera pas d'un poil.

Andrew réfléchit un instant.

- Non appelez plutôt miss di Padova, et fixons un rendez-vous, nous devons agir vite, quelle que soit la chose que les services secret italiens cherchent je refuse qu'il le trouve avant nous!

Les deux professeurs descendent en toute hâte dans le hall de l'hôtel. Ils se dirigent vers les téléphones publiques lorsqu'ils tombent nez-à-nez avec Lucia et Enrico.